Dans les années 80, débarquèrent d’Australie deux groupes fondamentaux aux destins inversés : Go-betweens et The Apartments. Si les Go-betweens apparaissent rapidement comme une référence, The apartments sera condamné à devenir un culte pour quelques milliers de fans transit à travers le monde. Pourtant, The apartments est un groupe extraordinaire. Cette courte phrase devrait suffire à décrire un groupe dont la qualité n’a d’égal que la parcimonie de leur livraison. La discographie des Australiens emmenés par leur leader Peter Walsh uniquement capable de composer des chefs d’œuvre, recèle d’innombrables pépites (« Mr Somewhere » sur The Evening Visits…, « The Goodbye Train » sur Drift,…) dont on ne pouvait que rêver l’existence. Avec The apartments le rêve devient réalité. Formé en 1978 à Brisbane, The Apartments n’a sorti que cinq opus en 25 ans d’existence. La voix et l’écriture, limpides, indociles et incontournables de Peter Walsh sont la marque de fabrique d’un groupe qui éclaire les sombres heures passées dans nos chambres à se demander si la solitude n’est pas le meilleur moyen de survivre. Car accompagné d’albums tels que The evening visits, Drift et A Life Full Of Farewells, on ne se sent jamais seul mais au contraire invité dans un monde à part où la beauté règne en maîtresse absolue, où la grâce est un dieu vénéré à tout jamais. Malheureux, les pauvres impies qui n’ont jamais connu le divin Walsh. On plaint encore plus, ceux qui l’ont écouté sans y être arrêté. S’il n’y avait qu’un groupe à recommandé, ce serait celui-là sans hésitation, ce serait The apartments pour meubler chaque moment de nos vies enfin lumineuses. The Apartments rend le passage du temps facile et heureux. |
