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Vivian Girls (Paris)
 

par Adrien Lozachmeur (02/08/10)

 
Extrait en musique

 

 
Article par I-Muzzik

 

Saluons l'inititiative du festival Colors qui a permis de rompre avec la tradition du break estival en ce qui concerne les concerts de la capitale.

El Boy ouvre le bal. C'est un duo : le mec au chant et à la guitare, et la nana, fille spirituelle de Moe Tucker et soeur spirituelle de Meg White, aux percussions. Ces 2 là nous ont livré un show bruitiste à la Sonic Youth. Le chant avait quelque chose de déglingué qui rappelait un peu feu Kurt Cobain, même si la voix était moins erraillée. Parlons en de la voix. Elle était trop fantomatique pour suciter autre chose que de l'ennui. C'est la principale limite du groupe. Avec un peu plus de confiance, un peu plus d'expression, ça pourrait donner quelque chose.

Les Vivian Girls sont moins arty. On dirait 3 copines qui ont envie de passer du bon temps. C'est bruyant, simple, efficace. J'avais envie de danser, mais tout seul c'est moins marrant. Le public ne bougeait pas. Ce genre de musique fait du bien. Mélodies pop et mur du son : autant dire qu'il s'agissait d'un exercice de noisy pop respectant le credo de la grande époque. Ces filles ont un petit air de Lush, je ne sais pas si quelqu'un se souvient d'elles. Elles ont sans doute moins marqué les esprits que Ride, le seul groupe du genre dont on se souvienne vraiment. Les Vivian Girls vous décrassent les oreilles sur ¾ d'heure. Il ne faudrait pas que ça dure plus longtemps, mais sur cette durée c'est agréable. La chanteuse ne sait pas chanter et les filles savent à peine jouer. Les mélodies sont simplettes. Mais il y a de la foi, il y a du plaisir. On n'est pas là pour l'art. C'est une fête, une grande boum. Et c'est ce qu'on était venu chercher. En somme cette soirée correspondait à une merveilleuse adéquation de l'offre et de la demande!