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A hundred Days Off
 

Fiche technique

Groupe : Underworld

Producteur : Rick Smith

Distribution : JBO

Année : 2002

Genre : Electro-dance

Autres albums : 1992-2002 | Back to mine |  

 

Chronique i-muzzik.net ( Harry )

 

L’électro-dance a toujours eut ses détracteurs. Genre mutant et impossible à définir avec précision, il s’infiltre parfois de façon sournoise dans notre esprit même lorsqu’on se veut indifférent ou intransigeant. Elle y parvient sans problème car elle est souvent sexy, sexuelle, mutine, rafraîchissante et donne la pêche (comme la très discutée et très à la mode Killy Minogue). De toutes façons, si elle n’est pas ainsi, elle devient un déchet sonore inutile et ennuyeux, une marchandise pour télé-poubelle, l’équivalent d’un big mac. Underwold fait partie de ces groupes qui ont offert à la dance ses lettres de noblesses, ses décorations méritées. Pourtant sur « A hundred days off », ils déçoivent et rentrent presque dans le rang, devenant une sorte de groupe moyen sans véritable flamme mais capable de quelques éclairs. Enregistré sans Darren Emerson, « A hundred days off » met l’accent sur le funk (« Sola Sistim »), sur l’humidité de la musique fabriquée pour danser, mais la sauce prend mal. En fait, Underworld oublie d’avancer et se contente d’utiliser un savoir-faire certain. S’il déçoit, « A hundred days off » n’est pas non plus un mauvais disque totalement raté, il est même bien supérieur à la plupart des mauvais albums dance qui envahissent les bacs mais, il n’est pas à la hauteur de la discographie d’Underworld. Après avoir pénétré les entrailles de « A hundred days off », on en ressort mitigé, entre plaisir agréable d’une accroche sans fondements et un arrière goût amer laissé par un groupe qui nous avait habitué à mieux. A quelques rares exceptions (« Ess Gee »), on reste au calme dans la maison Underworld. Une baraque qui n’a pas été nettoyée depuis un certain temps maintenant, contrairement à la demeure de l’autre mastodonte électro qui sort ces jours-ci un album c’est-à-diree Death in Végas et son « Scorpio rising ».

 
Extrait de l'album
 

 

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