Groupe : The Auteurs

Producteur : Non disponible

Distribution : Hut

Année : 1999

Genre : Pop anglaise

Album révisionniste d’une certaine histoire de la pop anglaise, « How i learned to love the bootboys » n’arrive pas à convaincre. The auteurs emmené par le cynisme de Luke Haines, prennent le parti de critiquer de l’anglo-centrisme (ce qu’ils avaient déjà fait) par le prisme d’une nostalgie qu’ils considèrent abérantes. Pour Luke Haines, la nostalgie détruit notre compréhension du présent en déformant la réalité du passé. Si l’idée initiale est intéressante, ce quatrième disque des Anglais se révèle en fait extrêmement kitch et musicalement pompeux. Frustré par le manque de succès (« the future generation will get it from the start: the future generation will catch my falling star » c’est à dire « La génération future l’obtiendra dès le début : la future génération attrapera mon étoile en chute » sur « Future generation »), The Auteurs manque clairement, aujourd’hui, d’inspritation. Après ses disques sortis avec Black box recorder et Baader Meinhof, Luke Haines fait un point sur sa carrière au sein des Auteurs tout en parcourant sa vie, son enfance (« 1967 »), les influences qui l’ont marqué inconsciemment (« The rubettes »),…. Mais ce bilan prend vite la forme d’une conclusion et l’aspect d’une perdition. On ne sait pas si « How i learned to love the bootboys » sera le dernier opus des auteurs. En tout cas cela ressemble fortement à un adieu pas vraiment grandiose.