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Get rid
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Producteur
: Chris Corner |
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Chronique
i-muzzik.net ( Harry
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Robots in disguise est un duo féminin à la singularité bien marquée. Mélange de Tigre électro-funk-rock et d’ESG frappadingue, Robots in disguise produit une musique électronique féline qui va vite (« Girl »), qui va fort. En une demi-heure à peine pour neuf morceaux, Sue Denim et Dee Plume livrent un album marqué par l’impétuosité, la distorsion mélodique (« She’s a colour scientist ») et l’excitation de dérives hors de sentiers battus. La musique des Robots in disguise est, au premier abord, très robotique, marqué par des rythmes martiaux qui prennent vite la tangente pour devenir une sorte de funk-rock synthétique (« Hot gossip ») qui échappe à tout contrôle. Révélateur des désirs du duo, « Get rid » semble en constant décalage, semble construit comme un château de cartes prêt à s’écrouler à tout moment mais qui demeure pourtant debout jusqu’au bout, bancal mais terriblement solide et surtout terriblement irrésistible (« Turn it up »). Et ce n’est pas en mettant le feu à des dance-floors tordus (« The DJ’s got a gun ») que les Robots in disguise rentreront dans le rang de la normalité. Même la reprise du pourtant hyper classique « Really got me » écrit par Ray Davies sonne comme un titre singulier et formidablement déstructuré. « Get rid » est un disque d’une futilité tellement excitante et accrocheuse qu’il en devient fondamental. |
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Extrait de l'album |
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Chroniques
des Internautes |
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David Le Croller : Gare au retour des deux robots masqués : toujours aussi excentriques et déguisés. La blonde et la brune, Dee Plume et Sue Denim, capées d’un précédent album étonnamment dansant et sur vitaminé, étaient grandement attendues. Si la piste de danse ne les a pas trahie, au regard de l’énergie et de la fougue de leur récent concert parisien, le verdict concernant Get Rid ! est plus mitigé. Si nombre de titres renouent avec une efficacité légendaire comme le très new-wave « Turn It Up » ou l’hypnotique « Voodoo », le duo n’est pas loin parfois de tomber dans la facilité. A ne pas vouloir se prendre au sérieux, il ne faudrait pas non plus oublier l’essentiel ! Mais les deux tigresses savent y faire, terminant en beauté pour une dernière danse sur « La nuit » , elles parviennent à nous faire oublier une colère que l’on espère passagère. |
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