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The world is saved
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Producteur
: Stina Nordenstam |
Genre
: Songwriting féminin |
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Chronique
i-muzzik.net ( Harry
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La musique de Stina Nordenstam a toujours été d’une froideur excitante, d’une remarquable candeur, d’une rafraîchissante grandeur. Comme si derrière l’apparente frigidité de cette voix, de ces sons numérisés, de ses mélodies intimistes parfois minimalistes se cachait un objet interdit et bouillant, prêt à l’effusion. La chose est identique sur « The world is saved » où Stina Nordenstam nous présente un nouveau recueil de comptines nordiques, tristes et joyeuses à la fois (« Winter killing », « Butterfly »), avec quelques claviers lancinants et ses magnifiques cordes solitaires. « The world is saved » est un disque féerique car ses chansons sont des songes (« On falling ») qui sonnent comme des échos lointains d’un pays de merveilles où Stina rencontre des dames de cœur, car il raconte un rêve inaccessible. Celui de la beauté capable de sauvé le monde, celui d’homme-esthète moins esseulé dans sa chambre noire, sur son île déserte (« From cayman islands with love »). Lorsque ce disque s’achève, que l’obscène réalité reprend ses droits, que la poésie retourne se cacher avec la vérité, nous nous sentons perdu et nous n’avons qu’une envie, remettre ce disque pour retourner dans notre monde meilleur. Nous n’avons qu’un mot à rajouter, c’est merci à Stina Nordenstam pour nous offrir un tel moment de pureté, de bonheur. |
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Extrait de l'album |
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Chroniques
des Internautes |
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David Le Croller : Il y avait bien longtemps que Stina Nordenstam n’avait pas donnée de signes. Longtemps déjà que sa voix envoûtante, ses mots à peine susurrés, ne nous avaient pas accompagné. Toujours aussi fragile et timide, l’artiste a pourtant gardé une sincérité et une honnêteté rare. Elle compose une musique de chair, profondément humaine qui vit et respire, alternant les joies comme les souffrances, le bonheur et les peines. Décalée, en dehors des modes et des courants éphémères, Stina trace un sentier dans un univers noir et angoissant. Un sentier mince et étroit qui débouche au bout, tout au bout, sur une clairière apaisée, éclairée par la pâle lueur d’un monde en guérison. |
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