Avec « The red white & black », The Bellrays enfonce un clou dans sa propre musique, renforce son propre mythe. Un mythe qu’on peut résumer comme de la musique blanche sur une voie noire, le tout jeté dans une mare ensanglantée d’un rouge satanique. The Bellrays sont des démons du rock’n’roll, ceux qui ont la perversion en eux, enfouies au plus profond et irrémédiablement irrécupérables. Les Californiens, branchés sur du 12 000 volts ne nous épargnent pas et nous électrocutent dès les premiers morceaux d’un disque indispensable. Comme un combat entre la violence du rock’n’roll et la sensualité de la soul, dont aucun ne peut , ni ne doit, sortir vainqueur, dont le terrain semble, à la fin, totalement rasé, « The red white & black » est un chaudron en fusion pour une potion magique qui rend plus puissant. Avec tout ce qu’il faut de sexe, de sang, de drogue et de rock’n’roll, The Bellrays signe un album authentique, vrai, frondeur et implacable. « The red white & black » le disque qui rendra la concurrence folle de jalousie ? |