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Tess Parks & Anton Newcombe
 

par David Le Croller (24/05/15)

 
Extrait en musique

 

 
Article par I-Muzzik

 

Né à Berlin en début d’année 2014, l’étonnant projet collaboratif d’Anton Newcombe et Tess Parks, « I Declare Nothing », s’est concrétisé au cours de l’été suivant. Le premier frisson a été révélé à l’occasion du dernier Record Store Day, avec la sortie du titre « Cocaine Cat ». Le duo, qui a co-écrit et co-joué sur l’intégralité de l’album, a également l’intention de défendre leur effort commun sur les scènes européennes.

Originaire de Toronto, Tess Parks s’installe à Londres à l’âge de 17 ans pour y étudier (brièvement) la photographie avant de se consacrer définitivement à sa musique. Tess fera alors une forte impression à Alan McGee, célèbre fondateur du label Creation Records (Oasis, The Jesus and Mary Chain…), mais le coup de cœur du producteur pour la jeune canadienne n’aboutira finalement sur rien de concret en raison d’agendas discordants. En 2012, Tess retourne à Toronto où elle forme un groupe sur les conseils de McGee, qui moins d’un an après leur rencontre décide de se relancer dans l’industrie musicale avec un nouveau label : 359 Musique. Elle est alors l’une des premières signatures et sort son premier album « Hot Blood » en novembre 2013, qui reçoit un excellent accueil critique (« Patti Smith sur Quaaludes » ; « Psychédélisme vaporeux »). Alan McGee à propos de Tess Parks : « Elle n’a que 24 ans et est déjà une compositrice incroyable… Elle ne le sait pas vraiment… Sa plus belle qualité est son manque d’égo. Tess est une femme extraordinaire. »

Quant à Anton Newcombe, leader de The Brian Jonestown Massacre, il comptabilisera 16 albums à son actif avec ce nouveau projet collaboratif. « I Declare Nothing » succède donc au très encensé « Revelation » sorti en 2014 – premier album entièrement enregistré et produit dans son studio berlinois – et tout récemment à « Musique de film imaginé », véritable parenthèse discographique rendant hommage aux bandes-son du cinéma français des années 50 et 60. The Brian Jonestown Massacre s’est formé à San Francisco en 1990. Une douzaine de membres plus tard et après une série de hauts et de bas, une seule chose est restée constante à ce collectif psychédélique : son front-man Anton Newcombe.