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Festival LFSM (Paris)
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par Adrien Lozachmeur (30/04/09) |
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Extrait en musique |
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Article par I-Muzzik |
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Une maroquinerie clairsemée accueille cette soirée du festival. L’occasion d’une révélation : Scary Mansion ! Tamara Williamson avait préparé le terrain. Son folk tout en simplicité est touchant mais un peu soporifique sur la durée. Heureusement Scary Mansion enchaîne derrière et là on savoure notre plaisir. La jeune Leah Hayes vient de Brooklyn et a une voix fêlée qui rappelle la Cat Power des débuts. Le style est à l’avenant : des chansons mélancoliques déclinées sous forme de ballades ou des rocks fiévreux portés par la puissance de frappe phénoménale d’un batteur déchaîné. La soeurette aux chœurs se fait discrète jusqu’à disparaître complètement entre les morceaux. Leah tient l’auditoire en suspens. Elle joue de la guitare ou du thunderstick, sorte de guitare très fine. Cette musique est une fêlure, elle possède la beauté et le sens du tragique. Frisson. LA bonne surprise de la soirée. Parce qu’après, il faut bien dire que ça s’est un peu gâté. La réputation de groupe culte précédait « The Cranes ». Un groupe phare du shoegazing de la grande époque, pensez donc ! Une chanteuse à la voix enfant. Mais voilà, à part pour 2 morceaux enlevés diablement efficaces, le groupe n’a proposé que des titres assez mous du genou basés sur une ambiance atmosphérique. Ils voulaient nous faire rêver, ils n’ont réussi qu’à nous endormir. Pourtant ça n’était pas mauvais. Ca n’était juste ni le bon endroit, ni surtout le bon moment. |
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