Cette année, le Festival "the Hours", a l'initiative de la maison de disque du meme nom, nous a encore ravi d'une programmation tout aussi éclectique que "luxieuse".
Mercredi 15 Avril: Après quelques premières parties pas forcément convaincantes, “Joseph Léon” arrive sur la scène du Café de la Danse, avec comme seul allié sa guitare acoustique et son courage. Après 4/5 morceaux joués tout seul lors desquels ses influences Nick Drakienne ont pu se faire entendre, son groupe le rejoint pour quelques 6/7 morceaux. L'ensemble en ressort un boosté comme il faut, et agrémenté de belles mélodies lancées au clavier. La rondeur de la basse (Fender oblige) enveloppe et "hydrate" les compositions, qui sans elle pourraient paraître quelque peu rêche. La voix grave de Jospeh réchauffe de sa belle présence son Folk teinté Blues.
Pour le spectacle, dommage que l'inexpérience de Joseph Leon sur scène soit tant visible (l'artiste n'a pas encore beaucoup tourné dans sa carrière), et que nous n'ayons pas eu plus qu'un "dommage pour eux" lancé au micro (en regardant ses musiciens qui ne revenaient pas sur scène) comme morceau de clôture. Un "tant pis pour vous" aurait peut être été plus représentatif de sa sortie de scène!!
Vendredi 17 Avril: Autres ambiances, autre lieu.
Le feux s'est propagé de Rome a la scène du Bataclan avec les "Fire of Rome". Le groupe, entièrement sponsorisé par Fender (Telecaster, Stratocaster et Precision), a délivré un set Rock and Roll et puissant. L'exceptionnelle prestance "jim Morrisonienne" (et pas celle de fin de carrière) du chanteur porte l'ensemble. Je ne pense pas que ces demoiselles diront le contraire :=)). Si, comme moi, vous avez trouvé leur CD bon, mais rien d'exceptionnel, les voir sur scène vous permettra de passer un très bon moment et d'accéder a une autre écoute du CD.
Après une petite bière histoire de se remettre de toutes ces émotions, "Elbow" arrivent sur scène. Récemment acclamé au dernier "mercury price award", j'en attendais beaucoup, d'autant plus que ca ne serait pas la première fois que je serais déçu par un groupe qui fait le buzz, sur-vendu et sur-marketé. Je ne pense pas être la seule personne dans ce cas.
Dès les premiers morceaux, la maîtrise musicale, le sens de la mélodie, de la bonne proportion et de l'équilibre entre instruments frappe et accroche tant cela devient rare. Tous les instruments ont leur place sans sur-dose, permettant aux morceaux une certaine retenue élégante et ouvrant sur des envols de haute voltige. Le médium/grave, légèrement cassé, de la voix scotche l'audience tant il est bien utilisé, et maîtrisé d'un point de vue technique et sensibilité.
On sent bien qu'”Elbow” n'en est pas a son coup d'essai et a sa première scène, et ils arrivent a retranscrire avec la même excellence l'ambiance de leurs Albums tout en y ajoutant une patte live. Chapeau bas!
Personnellement, je me suis pris une belle claque, voir l'une des plus grosses grosse en live 2009 jusque là. Le groupe mérite bien largement sa très belle presse.
Il y en avait donc une fois de plus pour tous les goûts cette année au Festival “The Hours”!! |
