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Man
 

par Sylvain Chauveau (22/01/06)

 
Extrait en musique

 

 
Article par I-Muzzik

 

Vous êtes tous les deux de grands amateurs de musique, en plus d'être des musiciens. Qu'est-ce qui a marqué les auditeurs que vous êtes ces derniers mois ?

charles : pour ma part Khanate, Brome durant un concert rempli de fragilité, Camille et the Flaming lips.

Rasim : C temps si, je n'écoute pas beaucoup de musique. Pour autant je me permet de citer des disques qui mérite une écoute attentionné en commencent par le tiens, celui de Laurent Garnier.

Les musiques que vous aimez ont-elles eu une influence sur la conception de votre nouvel album "helping hand" ?

charles : non pas vraiment, ou alors inconsciemment, car le but étais a nous trois avec Anthony de s'ouvrir au maximum et de laisser apparaître les zones d'ombres de nos existences. Donc pas de références directes, mais je pense que ce que l'on aime agit sur nous, j'espère toutefois que sur ce disque c'est l'assimilation qui transpire...

R: Chez moi il me faut un temps de digestion important avant d'assimiler quoi que ce soit dans ma vie...

Ne pensez-vous pas que l'on compose avec, involontairement, des visages connus en tête ? De manière plus large, peut-on faire abstraction totale de l'idée qu'on se fait d'un public potentiel ?

charles : sûrement dans un coin de la tête il y a ce "public", mais sincèrement pour ce disque je n'ai pensé a rien d'autre qu'à l'introspection et le partage entre nous trois. Après, évidemment, quand le disque est terminé, on se remet a penser a toutes ces choses extra musicale ... chaque chose en son temps, il est possible durant la conception de faire cette abstraction puis ensuite de penser a l'après, mais tout celà fait parti d'un partage à différent niveau.

R : je me met toujours en position délicate lorsque j'écris. Je ne pense pas vers l'avenir, mais j'ai plutôt tendance à me lover dans un cocon. j'en appel à mes souvenirs, mes doutes, mes échecs passé, ceux à venir. Mais je ne vois généralement pas plus loin. Aucun visage ne m'apparais véritablement

Que retenez-vous de l'écoute répétée des albums d'un groupe comme Talk Talk ?

charles : j'ai surtout écouté un disque de Talk Talk "laughting stock", j'en retiens qu'il est possible d'être soi-même et d'entreprendre nos rêves avec confiance, que peut être les choses se réalise d'une manière que l'on avait pas prévu. Ce sont des considérations extra musicales mais la musique m'entraîne vers cela, un apprentissage.

R : ...

A votre avis, comment utiliser les trouvailles de la musique improvisée dans les compositions d'aujourd'hui ?

charles : n'ayant pas de méthodes établis et considérant que tout est bon, il m'est difficile de répondre a cette question car quand nous jouons de la musique je ne pense absolument jamais a ce genre de chose, j'y réfléchi après une écoute ou lors de discussions mais durant les réalisations, finalement je préfère tourner mon regard a l'intérieur et laisser advenir ce qui doit venir, alors tout est possible : écriture, improvisation, voles, emprunt, citations, etc...

R : ...

Comment jugez-vous "helping hand" maintenant, un long moment après sa conception ?

charles: comme un disque lumineux ...

R : D'une manière général j'ai une forte tendance à vouloir mieux. Ces morceaux font partis de mon passé désormais. Maintenant j'aspire à de nouvelles aventures

Vous avez toujours été un groupe de scène efficace. Comment allez vous adapter votre nouveau répertoire en live ?

charles : efficace...pas toujours on se plante aussi et tant mieux. On va faire comme toujours allez trifouiller dans ces morceaux pour voir s'ils n'ont pas autres choses a révéler, les jouer selon l'état d'esprit du moment.

R : Nous faisons la plupart du temps une relecture de nos morceaux. De concert en concert nous affinons les choses avec cette envie constante de prise de risque. Les concerts sont un champ d'expérimentation, de remise en question et de partage trop important pour nous. Il nous serait très difficile d'appréhender la scène uniquement pour promouvoir nos disque. Nous emmenons sur scène nos doutes, nos essais, nos espérance. Je ne pense pas que nous soyons en ce sens très efficace.

La dématérialisation de la musique, la disparition annoncée du disque, cela change t'il quelque chose pour vous ?

charles : déjà cela me rend triste, car je suis un vieux cons élevé au disque (l'objet)... mais j'essaye de m'adapter a ces nouvelles conceptions, ceci dit cela me montre a quel point je suis conservateur ou nostalgique.

R : Je n'ai jamais été très fan de l'objet disque, et l'idée d'une musique immatériel ... Je trouve plutôt cela très joli !