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One man’s treasure
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Producteur
: Non disponible |
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Chronique
i-muzzik.net ( Harry
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Loin de son compagnon de route et leader mais aussi inévitable point de comparaison, Nick Cave, l’Australien Mick Harvey a édité quelques albums singuliers souvent formidables. Sans faire de bruit, quasiment dans l'anonymat le voilà qui enrichit de nouveau sa discographie solo avec « One man's treasure » pour lequel il se transforme comme par magie en un improbable croisement entre Dylan et Cash. Sachant très bien qu'il n'est ni l'un, ni l'autre et que « One man’s treasure » est un disque de reprise (« Hank Williams said it best », « Louise »), nous devons bien reconnaître qu'il fait souvent illusion et que nous finissons par nous prendre au jeu. Car au-delà de cette belle faculté de subtile réappropriation, Mick Harvey possède un charisme charnel (« Demon alcohol »), possède une voix (« Planetarium »)ainsi qu’une vision lui permettant de transformer quelques morceaux de légende en une succession de plages somptueuses et homogènes. Et comme les deux originaux de « One man’s treasure » ne dépareillent en aucune façon de l’ensemble, nous finissons par mélanger les reprises et les titres de Mick Harvey pour au final nous apercevoir que c’est le superbe disque de l’artiste solo Mick Harvey que nous avons entre les mains. |
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Extrait de l'album |
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