The Charlatans est un groupe bizarre. Alors qu’on ne donnait pas chez de leur peau à la fin de la vague indie-dance, ils sont toujours présents dix ans plus tard avec une évolution constante. Sans jamais réellement de démarquer, en suivant constamment les courants dans l’air du temps, en ne composant aucun chef d’œuvre, les Anglais réussiront le tour de force de toujours parvenir à nous séduire. Les Anglais ont toujours mener une carrière honorable, respectant constamment leur musique et leur public. Débutant en pleine période indie-dance avec "Some friendly" (et leur succès "The only one i know") pour poursuivre dans la brit-pop avec notamment "Tellin'stories", les anglais sont un des derniers groupes représentant d'une époque où l'Angleterre était reine du monde occidental. Les Charlatans ne sont pas des génies, ni un groupe fondamental, pourtant à chaque album on les redécouvre avec un certain plaisir et un jolie sourire au coin des lèvres. Ce n'est déjà pas si mal. Que ce soit avec l’indie-dance « Some friendly », « Between 10th and 11th » ou « Telling stories » ou avec les autres, The Charlatans se hissera toujours à une hauteur acceptable, et ne subiront jamais la foudre des critiques qui ne pourra s’abattre sur eux tant leur parcours chaotique n’apparaît jamais indécent. Formés en 1989, ils seront immédiatement assimilés à la scène Madchester. Marqué par le décès de l’un d’entre eux (le clavier Rob Collins), la mise à la porte d’une maison de disque, les ennuis juridiques,…, The Charlatans survivra à toutes les épreuves. Chapeau messieurs. |