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Rock Story #17 : Isley Brothers
 

par Jean-Marie Bellouard (05/06/10)

 
Extrait en musique

 

 
Article par I-Muzzik

 

Les Isley Brothers, je les adore pour leurs tubes funky des seventies , genre "take inventory", "it's your thing" ou encore "freedom". Mais avant d'êtres de gros black poilus adhérant à cette génération d'artistes noirs revendiquant leur culture afro-américaine, ils étaient de bons petits qui filaient bien droit, sans faire de vague. Si j'ai choisi ce titre, c'est, d'une part, qu'il fut repris mainte fois (dont une version notable en 1965 par Lulu, sorte de bimbo britannique au physique façon Sheila, mais au gosier d'or), et surtout pour l'aspect drolatique du jeu de scène. On est aux antipodes de James Brown, bête de scène, bête de sexe, qui changea les règles du jeu dans les sixties pour un artiste noir. Mais nous sommes encore en 1959, soit quatre ans avant le « i have a dream » de Martin Luther King. L'artiste noir est loin d'être émancipé aux USA. Du coup, le jeu de scène des Isley Brothers, archi guindé, fait penser aux "thunderbirds" mais 5 ans avant! Ils sont raides comme des piquets, les bras semblent manipulés par un marionettiste qui a chopé la polio, ils dansent pas en rythme, tout ça confine au ridicule mais... la chanson est bonne et restera dans les annales. Donc rigolez un bon coup, appréciez la chanson et dites merci à ce bon vieux James Brown dont on ne mesurera jamais assez l'apport aux artistes afro-américains.