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Albums à venir (Octobre 2005)
 

par Harry (27/09/05)

 
Extrait en musique

 

 
Article par I-Muzzik

 

Sans conteste, la sortie majeure de ce mois d’Octobre 2005 est le second album des Ecossais de Franz Ferdinand (« You could have it so much better….with Franz Ferdinand ») attendu comme on attend un miracle. A l’écoute du premiers single tiré de ce disque et des quelques autres morceaux entendus ici ou là, on peut affirmer que Franz Ferdinand réussit son test de passage du deuxième opus avec mention. Mais qui en doutait réellement tant ils transpirent le talent à chacun de leur morceau, à chacune de leur sortie.

Dans l’attente fébrile de ce deuxième opus, un des grands jeux depuis le début de l’année a été de trouver avant tout le monde leur successeur, le groupe qui va casser la baraque dans les prochains mois tout en se préservant du système et en nous offrant une pop singulière et indocile. Et franchement ce n’est pas ce mois-ci qu’on le trouvera. Il y a bien quelques groupes dont les disques pourraient surprendre mais hors de question de les taxer de jeunes premiers. On pense notamment à My morning jacket dont « Z » s’annonce prometteur. On peut même trouver quelques retours surprises, étonnantes réapparitions de groupes, longtemps adorés mais longtemps disparus. Ce n’est pas Silver jews (« Tanglewood numbers ») ou The fall (« Fall heads roll ») qui vont nous contredire. Ils sont d’ailleurs bien trop pervers pour nous annoncer quoi que ce soit. Quand on écrit disparus, comprenez disparus de la scène musicale et non décédés. Encore qu’avec la réédition de « Working class hero » de John Lennon même les morts feront parler d’eux le mois prochain.

En fait, c’est le folk qui fera surtout parler de lui avec notamment la cultissimme Vashti Bunyan avec « Lookaftering » mais aussi les superbes Magnolia electric co (« Hard to love a man »), Broken social scene pour un album éponyme et surtout le nouvel album de notre coqueluche Arab strap dont on espère beaucoup. Un arab strap qui est,dans nos attente, l’exact inverse des plus célèbres Starsailor (« On the outside ») ou The darkness (« The paint stanking ») que l’on cite avant tout pour information. En tout aussi folk tout en étant hip-hop, il faudra penser à jeter une oreille au « Fires in distant buildings » de Gravenhurst. En tout aussi folk mais plus précieux et marbré c’est Fiona Apple et la décevante Liz Phair qui reviennent après quelques longues années d’absence pour respectivement « Extraordinary machine » et « Somebody’s miracle ».

Coté Français c’est avant tout l’album de Cali que nous attendons impatiemment. « Menteur », un adjectif qui ne lui ressemble pas tant ses chansons sont empreintes de vérités crues, de vérités qui le concernent et qui nous concernent. Cela ne fait pas grand chose en quantité mais dépasse beaucoup de chose en qualité.

A continuer comme ça, vous allez finir par croire que seules les guitares, qu’elles soient électriques ou acoustiques, comptent à nos yeux. Vous aurez tout faux. Il nous suffira de citer les extravagants Vive la fête (« Grand prix ») ou encore London elektricity (« Power ballads ») et Boards of Canada (« The campfire.headphase »). Moins interressant ces derniers temps encore que nous ne sommes pas à l’abri d’une surprise, Letfield revient aussi dans les bacs avec « A final hit » tout comme Depeche mode pour « Playing the angel ». On vous passera les compilations dont celle de New order (« Singles ») et les rééditions avec The go ! team dont vous devez certainement déjà posséder l’indispensable (« Thunder, lighting, strike »), meilleur album de l’année dernière à nos yeux. Si ce n’est pas le cas, c’est le moment de profiter de cette séance de rattrapage avant le suite de leur discographie qui finira bien par arriver.

Quand au hip-hop, on n’en a un peu marre de répéter les mêmes choses chaque mois, de répéter à qui veut l’entendre qu’il est le parent pauvre des sorties. Alors on ne dira rien mais on écoutera tout simplement le deuxième album de la formidable MS Dynamite (« Judgement days »), le nouvel opus du polémiste Danger mouse (« The mouse and the mask ») ou tous les disques de celui qui, entre hip-hop et électro ne choisit pas, préférant une voie toute personnelle. Vous ne l’aurez certainement pas reconnu mais c’est de Diplo que je parle qui revient dans les bacs avec un mix de la série Fabriclive qu’on soupçonne frondeur.

Juste une petite annonce pour finir alors que cet objet est rarement abordé sur i-muzzik.net : Les black keys édite un DVD live. The black keys est un groupe tellement charmant et généreux qu’on peut leur rendre la pareille en se procurant ce « The black keys live ».


Franz Ferdinand – « You could have it so much better….with Franz Ferdinand »
« …Le risque était grand de se répéter ou de se perdre. C'était sans compter sur la classe des Ecossais qui conservent leur âme, leur style tout en apportant quelques retouches permettant une évolution tout en douceur de leur univers ("Do you want to"). Un univers toujours sautillant, funny et complexe à la fois, un univers toujours aussi brillant… »

My morning jacket – « Z »
« … "Z" le nouvel album de My morning jacket prend des allures et des intonations différentes. Tourné vers le ska ("Off the record") et vers la soul, il n'est plus cette musique âpre que jouait le groupe… »

The Fall – « Fall heads roll »
« …The fall est toujours là. Mark E. smith est toujours bien vivant. Il continue à nous offrir, pour notre plus grande joie, son punk-rock indutriel et furieux ("Bo D")… »

Starsailor – « On the outside »
« …Cette musique demeure bien trop lisse trop tendre pour qu'on puisse céder à la vague de louanges qu'elle bénéficiera certainement. Et si d'autres groupes tout aussi tendre parviennent à nous toucher parfois, comme les Magic numbers dernièrement, c'est peut-être parce qu'ils possèdent une magie totalement étrangère à aux fades Starsailor… »

Vive la fête – « Grand prix »
« …Petites vignettes électro-pop sucrées et simplistes sans jamais être simplettes, les morceaux qui peuplent cet album sont comme des sirènes irrésistibles qui nous attirent sans que nous sachions réellement pourquoi (« Claude François »)… »

London elektricity – « Power ballads »
« …On pense beaucoup au Propellerheads aussi à l'écoute de « Power ballads ». De la techno, aux bandes originales à la James Bond des années 70 en passant par des sonorités jazzy, London elektricity puise ses sources en multipliant les grands écarts sans jamais se claquer. Et ça c'est plutôt fortiche et totalement moderne voire post-moderne… »