Tout est sexy chez Micky Green. Le titre de son album, sa voix suave qui nous torture nuits et jours, ces chansons limpides et moites qui nous submerge d’une odeur dont on se souviendra longtemps. Dès « Oh ! », premier titre et indéniablement sommet hors catégorie d’un disque qui en contient quelques autres de premières catégories, Micky Green se montre à nous sous son meilleur jour. Comme une Amy Whinehouse ingénue et plus fragile, comme une Feist moins aboutis et plus pimpante, Feist avec qui elle partage Renaud Letang pour la production, Micky Green transforme sa soul aux teintes électroniques en une poignée de divagations songeuses (« Now it’s gone »), en une série de rêves humides (« Shoulda »). Et même lorsqu’elle ralentit encore le tempo, calme le pouls de ses chansons, elle demeure mystérieuse et magnétique (« Somes un »). Et si elle n’hésite à tremper la trame de ses mélodies dans toutes les influences qui ont bercé son enfance (Funk, jazz, folk, pop,..) c’est pour les faire grandir, les éclairer de multiples lumières souvent tamisées. « White T-shirt » est un premier album très réussi, capable d’obtenir les plus beaux succès tout en respectant l’auditeur, ses oreilles et son esprit, ses désirs et son intransigeance. Cette fille ira loin, en impeccable réponse soul à l’espiègle Lilly Allen. Pour plus d'informations sur Micky Green, utilisez le lien qui suit http://www.musicreg.net/checkform?force_form=1&form_id=4671 |