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Festival Rock en Seine 2006 (Paris)
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par David Le Croller (02/09/06) |
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| Extrait en musique |
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| Article par I-Muzzik |
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Rock en Seine
4ème édition
Compte rendu i-muzzik
La 4ème édition du festival Rock En Seine s’achève tout juste et l’on garde encore sur les lèvres le sourire candide d’un week-end musicalement désaltérant et captivant. Tout commença comme à l’habitude vendredi après midi mais cette année ce fut sous les riants auspices conjoints du soleil et de Nada Surf. Les 3 new-yorkais n’étaient pas venus les mains vides mais les valises pleines…De la pop, de l’énergie à revendre et une bonne dose de fougue qui suffirent à faire bouillir un public déjà en nombre. On profita ensuite du cadre magique du parc de Saint Cloud, tout juste réveillé par les riffs téméraires des Dirty Pretty Things. Habitués des festivals cette année, le groupe anglais livra un set sans surprise (mis à part la blessure au bras de Carl Barât) mais bougrement efficace. La nuit tombait déjà sur Paris lorsque apparurent dans une mise en scène digne d’un western, les 4 hurluberlus de The Raconteurs. Saturés à bloc, ils livrèrent un show d’anthologie, concentré de blues et de rock primaire dans la plus noble tradition américaine, nous gratifiant même d’une reprise magistrale du Bang Bang de Nancy Sinatra. Juste le temps de se remettre pour sauter dans le wagon Morrissey et finir en beauté ce voyage du vendredi. L’ex leader des Smiths, fidèle à sa réputation : charmeur invétéré, à la fois sympathique et antipathique, nous proposa un très grand moment d’Art : textes intelligents et bourrés d’ironie, moues et gestuelles soignés, musique et voix terriblement envoûtante.
La nuit fut courte et le samedi prometteur. Des promesses tenues pour la plupart par une bouillonnante scène rock que l’on vit défiler devant nous. Phoenix entama le bal avec ce mélange suave de pop de rock et de funk qui les caractérise. Puis les dead 60’s nous entraînèrent en Jamaïque, voguant sur les flots ska et punk. La plus belle surprise est à mettre au compte de Beck et de ses marionnettes rigolotes qui nous firent passer un moment bougrement plaisant. On se prit à danser fiévreusement sur le rock bouillonnant des Rakes juste avant de partir pour les pôles et de retrouver les mélodies glacées de Radiohead. Scène sublime teintée de lumière jaunes. Fragments d’images en arrière plan…le grand jeu. Le concert fut à la hauteur : impeccable de bout en bout, imprégné d’émotions fortes et vraies. Tom Yorke : toujours aussi envoûtant.
2006 : une année de plus pour Rock En Seine, un festival qui monte qui monte….
David Le Croller |
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