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Once more with feeling
 

Fiche technique

Groupe : Placebo

Producteur : Divers

Distribution : EMI

Année : 2004

Genre : Compilation

Autres albums : Black Market Music | Sleeping with ghosts | Meds |  

 

Chronique i-muzzik.net ( Harry )

 

Groupe pour adolescents dont les albums sont très corrects, après avoir été un groupe…. pour adolescents dont les disques étaient plutôt réussis, Placebo nous offre ici une compilation de ses singles. La discographie de Placebo a toujours été des plus homogènes, chacun de ses disques est lui-même très homogène. En effet, il existe un style Placebo, une marque de fabrique particulière et facilement identifiable. Comme les singles sont souvent les meilleurs titres du groupe, entre le très connu « Spécial K » (titre qui les a fait connaître du grand public) et les premiers singles (« Nancy boy », « Without you, i’m nothing »), surtout pris dans l’ordre chronologique, il y a une grande cohérence sur ce disque. Il en découle que « Once more with feeling » sonne quasiment comme un véritable album, l’album d’un groupe en pleine éclosion qui sortirait son premier disque avec des morceaux écris depuis leur début quelques années auparavant. Disque plein, qui se suffit à lui-même et qui suffira largement à ceux qui découvrent ici Placebo. Il n’est point la peine d’aller voir plus loin, tout, sur Placebo, est dit avec cette poignée de morceaux. Et si ça ne plait pas au groupe, c’est bien fait pour lui, il n’avait qu’à éviter la compilation comme appât d’un nouveau public. Placebo, sans être un groupe de génies, vaut bien mieux que cette pathétique image là.

 
Extrait de l'album
 
 

Chroniques des Internautes

 

David Le Croller : Tout a débuté en 1996 par un album éponyme qui marqua les esprits, le souvenir d’une alchimie géniale de punk, de glam et de ce que l’on appelait à l’époque le grunge. Mais ce dont on se rappelle le plus aujourd’hui, c’est certainement le choc ressenti à l’écoute de Brian Molko, la découverte de cette voix rageuse, aux accents étranges et androgynes. Aujourd’hui huit ans après, la magie est restée la même, toujours aussi planante, la musique de Placebo agit sur nous comme une drogue, un remède. On se replonge donc avec une satisfaction sans borne dans ce « best of » qui se vit comme un accéléré de la carrière du trio. Les tubes imparables se succèdent tout comme les rictus de bonheur au coin de nos lèvres…et cela jusqu’au bout, avec la surprise de découvrir deux morceaux inédits qui nous laissent à croire que ce « best of » ne sera pas posthume.

 

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