On pourrait appeler cette chronique : « les lives et compilations de Noël suite et certainement pas fin ». Comme un feuilleton diffusé sur deux mois, la série des lives et compilations éditées en période hivernale se poursuit sans suspens, ni surprise. Si les premiers épisodes ont la chance de bénéficier d’une certaine retenue, les suivants finissent vraiment par nous lasser au point de donner envie de les ignorer, sauf pour l’information, c’est à dire sous la forme d’une chronique AFP, courte, brève, précise, juste un fait, seulement un fait sans saveur. Pourtant ce live d’Asian dub foundation n’est pas mauvais, il est même plutôt bon. On retrouve en partie sur « Keep bangin’ on the walls », l’énergie du collectif (de la fondation ?) britannique, notamment grâce à quelques-uns de ses meilleurs titres, anciens ou plus récents. On a presque envie par moments de retirer de cette chronique, les premières lignes pour seulement vanter les mérites d’un disque qui nous permet de nous replonger dans la petite histoire d’un groupe intransigeant, talentueux et hautement respectable, une histoire connue à priori par tous au moins pour les deux derniers disques studio mais dont les premières étapes sont peut-être trop lointaines pour avoir été complètement assimilées. Un disque qui, s’il était sorti en février, nous aurait réchauffé l’âme et le corps, au cœur de l’hiver, mais en étant édité quelques semaines avant Noel, ine peut pas être écouté sans une arrière-pensée perverse sur l’aspect commercial de l’acte. On mettre cela sur le compte de la maison de disque, et l’on ne boudera pas le plaisir d’avoir les Asian dub foundation sur scène à la maison. A noter que « Keep bangin’ on the walls » existe aussi en version DVD. |