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Sleeping with ghosts
 

Fiche technique

Groupe : Placebo

Producteur : Jim Abbiss

Distribution : Southern

Année : 2003

Genre : Rock anglais

Autres albums : Black Market Music | Once more with feeling | Meds |  

 

Chronique i-muzzik.net ( Harry )

 

Il existe depuis leur disque précédant une forte ambiguïté Placebo. Une chose indéfinissable qui fait qu’on ne peut totalement critiquer le trio tout en les regardant d’un œil suspicieux prêt à la critique acerbe, à la vindicte inquisitrice. Pourtant le trio est toujours là, dans le domaine du flou entre succès commercial et désir artistique. Comme un serpent qui se faufile entre les pièges, le trio parvient à conserver une certaine aura, à ne pas tomber dans la médiocrité où on les attend depuis un moment. Chaque disque de Placebo sent le rance dès le départ et pourtant on finit par céder à un réel plaisir d’écoute. « Sleeping with ghosts » ne déroge pas à cette règle. Toujours électrique, parfois électronique (« Something rotten »), ce quatrième opus de la bande à Molko oscille aussi entre titres fougueux aux mélodies implacablement rentre dedans (« This picture », « The bitter end ») et morceaux décrépits dont on n’attend rien de bien fameux (« Centrefolds »). « Sleeping with ghosts » est une machine bien huilée, pas essentielle, qui fonctionne bien, un fantôme peu manichéen qui part à la recherche de sa nature propre sans véritablement la trouver. Placebo groupe frileux pour adolescente punk très comme il faut (fans d’Avril Lavigne ou de Pink) ou Placebo groupe inventif qui dynamite les genres pour se régénérer sur leurs cadavres ? On ne saurait trancher. Comme à son habitude Placebo laisse sur sa faim, comme à son habitude Placebo sauve l’essentiel.

 
Extrait de l'album
 
 

Chroniques des Internautes

 

Thom : Cet album est glam, émo, électrique, et électro, bref c'est du Placebo. Les 12 titres que nous ont livrés ce groupe sont toujours dans le même style, mais avec leur touche de fraicheur. Les détracteurs pourront dire que Placebo fait toujours la même chose, mais il y a quelque chose dans leurs albums qui donne une personnalité a chacun d'eux. C'est l'effet Placebo! Dans ce nouvel opus, nous avons une belle ouverture instrumentale "Bulletproof Cupid", qui avec des paroles aurait probablement pu faire un titre à succès, mais pour cela il y a "The bitter end" et "English summer rain" qui sont très Placebo comme le sont "Allergic" ou "36 degrees". A côté de cela ont retrouvent quelques balades "Special Needs" ou "Sleeping with ghosts", ainsi que des titres mêlant électronique "Something rotten" et aussi des titres électriques comme Second sight". Bref un album aussi bien construit que les précédents et assûrément meilleur que Black Market Music.

 

Chroniques des Internautes

 

Raphael : Après un "Black Market Music" un peu surproduit (de l'avis même du groupe!) et un goût pour l'electro bien visible, Placebo était l'objet de bon nombre d'interrogations. Allaient-ils prendre la tangente (comme nos amis de Radiohead) ou revenir à leurs premiers amours. Dès l'ouverture, Placebo nous assène un morceau instrumental dopé à l'adrénaline et nous le fait comprendre tout net: ce n'est pas encore maintenant qu'ils délaisseront l'électricité des guitares. Après quelques écoutes, les démons de Placebo nous hantent à nouveau. Moins brut que le premier, moins incisif que le précédent, mois douloureux que "Without you i'm nothing", tout en étant un peu de tout cela, ce nouvel opus revêt la forme d'une synthèse nuancée entre l'essence Placebo et des envies d'expérimentations sonores. Entre ballades malsaines et déferlantes rock redoutables, des arrangements électro vaporeux viennent se gréffer minutieusement à l'ensemble ("Something rothen" proche des ambiances inquiéta ntes et sombres de Massive Attack). Jim Abyss a su apporter nouveauté et fraicheur à un son reconnaissable entre mille ("Sleeping with ghosts", "Special needs"). La basse de Stefan Olsdal davantage mise en avant se fait plus profonde, le jeu de batterie semble plus étudié et Brian Molko n'a jamais été aussi sûr de sa voix. Placebo maîtrise parfaitement la structure couplet/refrain et la force du trio réside dans cette efficacité immédiate des mélodies dont on ne se lasse jamais. Certains titres n'ont franchement rien de novateur et aurait leur place sur n'importe quel autre de leur album mais n'en demeurent pas moins jouissif et entraînant ("This picture", "The bitter end", "Second sight"). Mélancolique, excité et excitant. Encore un excelent disque d'un des groupes les plus talentueux qu'ils nous a été donné d'écouter ces 10 dernières années.

 

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