Groupe : Perry Blake

Producteur : Perry Blake & Marco Sabiu

Distribution : Naïve

Année : 2002

Genre : Pop symphonique

Jusqu’à présent on appréciait Perry Blake pour la beauté des arrangements de cordes, ses pincées d’électronique diffuse, sur un songwriting délicat et mélancolique. Un bonheur d’une magnifique tristesse Ces disques étaient tout simplement somptueux, constamment sur la brèche, ne franchissant jamais la limite entre hauteur d’écriture, production ambitieuse et nombrilisme pompeux. Mais voilà, avec « California » la limite me semble transgressée et Perry Blake tombe dans une sorte d’égocentrisme forcené. Sa musique ne nous parle plus, ne nous fait plus vibrer et l’on s’ennuie en écoutant son troisième album studio. Le live sortit précédemment apparaît aujourd’hui comme marqué par les premières dérives de l’Irlandais chez qui une confusion entre préciosité et tape à l’œil s’est instaurée. Loin des réussites précédentes, Perry Blake sombre, sous ses faux airs de grâce triste, dans des recettes ennuyeuses et prétentieuses. Un revirement vers plus de simplicité s’impose sous peine de déconfiture. Au moins à mon avis.