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L'évolution Rythmique
 

par Jessy Lane (01/08/03)

 
Extrait en musique

 

 
Article par I-Muzzik

 

Au premier temps le joueur fit une ronde : L’australopithèque en quelques sorte. Au deuxième temps il crée la blanche : dans une mesure à 4 temps, le temps se compte désormais en 2 notes : nous approchons la phase de l’homo habilis. La mesure se tient sur 2 jambes. Au troisième mouvement, il intègre la noire. La mesure est pleine, le 4 temps se joue sur tous les tons. L’homo erectus est en marche.

A la quatrième ère de son existence, la mesure voit apparaître la croche. A partir de ce moment, le temps se divise. Il peut être binaire ou ternaire ou les deux en même temps dans une succession de croches et de triolets. L’homo sapiens colonise l’espace habitable. Tandis que la tendance rubato disparaît peu à peu, le rythme s’impose dans les mélodies et la musique : le rythme impose un tempo. A travers lui se font et se défont les relations instrumentales. Il est le squelette de toute œuvre crée ou interprété. L’homo sapiens gagne du terrain, l’homme de néanderthal disparaît.

Enfin, comme le monde le rythme s’accélère. Les prouesses techniques font arriver les doubles croches , les sextolets, les triples croches…la vitesse ne semble jamais vouloir s’arrêter, les musiciens mélangent leur notes et créent la polyrythmie... Pourtant, dans l’évolution rythmique du morceau une conclusion doit avoir lieu par la noire, la blanche puis la ronde pourquoi pas. Quoi qu’il en soit tout se termine par le silence : la note la plus rythmique de tous les temps.