Deuxième édition du Eldorado Music Festival qui aura lieu au Café de la Danse les 10, 11 et 14 septembre prochain. Au menu, une programmation toujours très folk rock et americana qui raviera les puristes mais étonnera cetainement les oreilles avides de jolies envolées lyriques.
A découvrir donc :
ISOBEL CAMPBELL & MARK LANEGAN
Souvent comparés à une version plus roots ou gothique du fameux duo Lee Hazlewood et Nancy Sinatra, Campbell (ex-Belle & Sebastian) et Lanegan (ex-Screaming Trees) remettent le couvert avec un troisième album, aux ambiances country, blues, gospel, voire soul sudiste. Entendre ces deux voix-là s’entremêler dans l’intimité du Café de la Danse, quel privilège!
DAMIEN JURADO
Initialement signé sur Sub Pop, DAMIEN JURADO est un des piliers de la scène indie de Seattle depuis 1997. En 2003, il part pour Secretly Canadian et nous propose des albums indie/folk poétiques sur les vies de personnages issus de son imagination, notamment avec le très éthéré And Now that I’m in Your Shadow. Avec Caught In The Trees, DAMIEN JURADO se livre pour la première fois entièrement à ses auditeurs et fait partager des moments de rires et d’introspection, sur les traces de songwriters tels que NICK DRAKE ou NEIL YOUNG.Mâtinée de pop et d’americana, les 13 ballades intimistes chantées à deux voix raviront les amateurs de JASON MOLINA, PEDRO THE LION ou encore de The Great Destroyer de LOW.
PHOSPHORESCENT
Matthew Houck, la tête pensante de Phosphorescent, poursuit encore plus loin sa quête d'un folk dérangé et introspectif aux ambiances contemplatives. Fuyant l'orthodoxie du folk, le néo-New-Yorkais barbu n'hésite pas à mélanger chœurs païens, hululements fiévreux à ses compositions phosphorescentes qui ne cessent de briller dans l'obscurité.
DEER TICK
Originaire de Providence (Rhode Island), Deer Tick fait partie des chefs de file d'un rock U.S. en pleine mutation. Emmené par le génial John McCauley, sorte d'improbable croisement entre un John Fogerty juvénile et un Axl Rose qui aurait oublié d'écouter Elton John, le groupe a su concilier l'évidence mélodique du Creedence Clearwater Revival avec la radicalité indie des Replacements. C'est, en tout cas, ce que rappellent les excellents “The Ghost”, “Easy” ou “Smith Hill”, titres phares de Born On Flag Day, un deuxième opus (après War Elephant, en 2008) qui sonne, clairement, comme un nouveau coup de maître.
JOSH RITTER
Ce natif de l’Idaho était destiné comme papa maman à une carrière de neurologiste avant qu’un pote de lycée ne lui fasse écouter le « Girl From The North Country » de Johnny Cash et Bob Dylan. Il mettra alors un terme à ses études, achètera une guitare pour embrasser une carrière de troubadour folk-rock de haute tenue. Son cinquième (et meilleur) album, So Runs the World Away sort en France en septembre.
TIMBER TIMBRE
Prendre le train en marche. Découvrir un tel talent déjà à son troisième album ; c’est s’apercevoir que l’on côtoie véritablement des mondes parallèles, des paradis bien réels. On regrette, on implore le pardon un peu comme Taylor Kirk, l’homme orchestre qui se cache derrière Timber Timbre. De l’intimité d’un home studio, il vous plonge dans un bayou d’ou s’enflamment les feux follets issus de la putréfaction du blues, du rockabilly. Littéralement envoutant, ce minimalisme est celui d’un soldat perdu en campagne. Un show qui tue à main nues.
N'hésitez surtout pas à vous y rendre ! |
