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Puggy (Paris)
 

par Paul Cordahi (14/11/09)

 
Extrait en musique

 

 
Article par I-Muzzik

 

Après avoir déjà tourné dans toutes les plus grandes salles Parisiennes (Zenith, Bataclan...) honorant de très prestigieuses premières parties, il ne restait plus qu’aux 3 membres de Puggy qu’à piétiner les planches de la mythique salle parisienne de l’Olympia. C’est chose faite et très bien faite en ce lundi 2 novembre.

Puggy Live, c’est complètement fou ! Leur musique est tout aussi variée que l’est l’origine de ses 3 membres (Français / Suédois / Anglais). La basse allie « groove » très libre et rigueur disco, la batterie, quand le batteur n’est pas derrière un clavier, est directe, « punchy » et enroulée, et la guitare acoustique (mise sous distorsion quand il faut) navigue au milieu de cet environnement rythmiquement soutenu entre base mélodique (sur laquelle le chant peut s’appuyer) et extravagances hispaniques. Le dénominateur commun de tout çà: l’excellent chant principal parfaitement placé, poussé et travaillé sur fond de chœurs bienvenus et biens vus. “Pour référence”, la voix est assez proche techniquement de celle de Muse mais n’en emploie pas ses codes rébarbatifs.

“Oui mais, çà ressemble a quoi finalement Puggy ? J’y comprends rien”: ce n’est pas de la pop, ce n’est pas du rock, ce n’est pas de la musique lyrique, ce n’est pas de la musique flamenco. Mais ils emploient un peu tous ces ingrédients pour faire leur propre sauce. Désolé pour les fans de références, mais ces 3 bonhommes se sont assez fatigués à créer leur propre univers pour qu’on leur épargne de les coller dans une étiquette qui ne sera forcément pas la bonne. Je vous inviterais plutôt à découvrir leur excellent premier LP sorti le 2 novembre (Tous ceux mis en vente lors du concert sont partis comme des petits pains).

Le résultat est d’autant plus incroyable qu’ils ne sont que 3 sur scène. Ils ont une réelle présence et savent communiquer avec le public. Du coup, le public le leur rend bien: même si quasi personne ne les connaissait avant (forcément, leur premier LP vient de sortir en France), il y a eu une ambiance de folie lors de leur set d’à peu près 40 Minutes. C’était à en oublier qu’ils jouaient en première partie (un grand Bravo d’ailleurs pour les excellentes balances).

“Si tu te plantes à l’Olympia, ça se sait jusqu’a New York rapidement et ça te colle ensuite à la peau pour pas mal de temps”. Mathew le chanteur ne s’était pas trompé et je crois qu’ils ont relevé avec mérite le défi. C’est sûr, le groupe est déjà calibré pour les grandes scènes et on les y reverra très vite.