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The Craftmen Club (Paris)
 

par Paul Cordahi (10/02/09)

 
Extrait en musique

 

 
Article par I-Muzzik

 

C'est quelque peu exténué par une journée d'hiver Parisien que j'arrive à "la Fleche" pour voir ce que ces Craftmen Club ont dans le ventre sur scène. Leur set commence tardivement, en clôture d'un mini festival dont seul la flèche d'or à le secret (et le courage d'organiser régulièrement).

Petit tour d'ambiance: l'équipe de Radio Neo (partenaire/organisateur de la soirée) est là avec tout le matériel qui va bien: micros, journalistes, caméras, stand. Ca sent le reportage à plein nez avec quelques interviews prises au hasard pendant les moments d'attentes. Le public, assez nombreux à la vue de l'heure, fluctue entre rocker old school (qui doit voir en ce groupe le renouveau d'une scène française "rock écorché" qui commençait à se faire rare), et zicos curieux impatient de voir sur scène ce groupe bien couvert par la presse.

23h et des poussières, les 3 membres du Craftmen Club arrive « on stage » et nous voici partis pour 35 minutes de pure énergie brute sans concession. La guitare (Fender Telecaster sur ampli Marshall) sonne sec, direct et percutant, la basse quant à elle, est lourde (Rickenbacker oblige) et tient parfaitement son rôle de colonne vertébrale.

La voix est crachée et poussée, comme envahie par un démon qui ne demande qu'a sortir ! Contrairement à pas mal de groupes, on est bien loin de penser qu’une soirée dans son canapé aurait mieux valu. Non, là, le show est garanti, principalement par le guitariste/chanteur qui engage le public comme partenaire d'ambiance le temps de leur set. On le retrouve au devant de la scène, dans le public, debout sur le bar, agité et le regard pleinement convaincu et convainquant. Il s'amuse même à transformer une personne prise au hasard dans le public en "guitar hero" le temps d'un morceau!! Du coup, tout le public se retrouve en feu et sans dessus-dessous.

L'inspiration du groupe clairement "gun club"ienne (mais çà on le savait déjà après l'écoute du CD), ressort dans l'ambiance live. Les textes étant chantés en anglais principalement, j'ai ressenti la même sensation que lors de la soirée ou j'ai découvert les (feux) 16 Horsepower il y a au moins 10 ans de cela. D'ailleurs, musicalement aussi les parallèles entre les 2
groupes sont plus qu'évidents. C'est donc un bien autre « moi », gonflé à bloc qui resort de la flèche, impatient de revoir le Craftmen Club sur un set plus long.