Recherche

 
 
Dilly Dally - Sore
 
Timber Timbre - Timber Timbre
 
Efterklang - With The Danish National Orchestra Performing Parades
 
Phoenix - Wolfgang Amadeus Phoenix
 
Blockhead - The Music Scene
 

Rage Against The Machine - Battle of Mexico

 
 
Inrocks Indie Club (Paris) : Tahiti Boy & The Palm Tree Family, The Futureheads, The Lemonheads
 

par Mathieu Muller (26/09/08)

 
Extrait en musique

 

 
Article par I-Muzzik

 

Encore une soirée qui confirme que les Inrocks Indie Club, c'est une très bonne idée!

Lors de cette édition de rentrée, étaient présents TahitiBoy & The PalmTree family, The Futureheads, et The Lemonheads.
Je ne connaissais alors honteusement aucun groupe réellement, alors voici ce que mes sens ont ressenti.

Hélàs j'arrive trop tard pour TahitiBoy & The Palmtree Family, et j'ai la rage triste d'avoir loupé ce groupe dont on m'avait tant parlé. Heureusement, le premier whisky coca partenaire et les autres groupes allaient vite me consoler.

D'abord the Futureheads, groupe sans aucun doute anglais et probablement né dans une maison alignée au centre de l'Angleterre. Il y a clairement du Clash là-dedans. Ce que l'on remarque tout de suite, c'est qu'ils jouent fort, très fort, mais très carré. Chacun son tour demande plus de volume, et les voix continuent à se superposer aux guitares hurlentes au moment où il faut. Il y a une énergie incroyable. Le public parisien pas toujours prêt pour s'enflammer un soir de semaine est à deux doigts d'exploser. Le groupe joue à fond. Il donne tout ce qu'il a, en monnaie de son et sueur. Les morceaux sont rocks parfois punks mais toujours mélodiques, avec l'accent anglais comme on l'aime dans ce style. En croisant quelques morceaux que je ne savais pas d'eux (Hounds Of Love, Skip To The End), je suis frappé par la différence de maturité entre le live et le souvenir des versions studios. Le groupe semble avoir 10 ans de plus sur scène. Leur musique ressemble à un train à vapeur boosté à la dynamite. Le concert se finit à 90 degrés, mais Paris n'a pas explosé.

Après le whisky-coca traditionnel, s'installent tranquillement les Lemonheads, qui justement n'ont pas du tout la même tête que les Futureheads. Le chanteur qui porte un T-Shirt Iron Maiden Number of the Beast, a un air de Curt Cobain né en Californie. D'ailleurs, qu'aurait-il joué, feu Curt Cobain, si il était né là plutôt qu'à Seattle? Et bien il n'est pas impossible que justement cela ait été ce que jouent nos Lemonheads du soir: du folk électrique à la voix défoncée, profond comme la vie, et salé à l'eau de mer. Jouez du rock du punk et du métal pendant 10 ans, puis rejouez tout ça avec juste une folk dans les doigts pendant 5 ans, et revenez là-dessus avec une Gibson SG branchée directe dans l'ampli à lampes et la voix bien éclatée. Le résultat est génial. La beauté du folk, la douleur du rock, et des balades à 100watts.