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Shearwater (Paris)
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par David Le Croller (20/09/08) |
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Extrait en musique |
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Article par I-Muzzik |
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La chasse n’est pas encore ouverte pourtant c’est une foule fiévreuse, excitée et impatiente qui attendait ce soir là les migrateurs d’Austin, dans la fosse de la Maroquinerie. L’animal sauvage, sujet de tous les désirs, de toutes les convoitises était un oiseau précieux rare et exclusif dans nos contrées. Un puffin, oiseau marin insaisissable répondant en anglais au mélodieux nom de Shearwater. Porté par les ailes du plaisir, le spécimen nous souleva pour un spectacle de haut vol. Avec Jonathan Meiburg à présent seul aux manoeuvres, un périple épique s’entama, toujours joué avec une maîtrise exemplaire. Aucune place pour l’inconnu, et pourtant l’exaltation agit. Les morceaux orchestrés d’une rigueur toute scientifique sont volontairement écourtés comme pour nous laisser en haleine du prochain. Quelle dextérité : dans les pleins, les déliés, le calme onirique ou la violente tempête ! Les guitares changent de mains mais la batterie guide et tient le fil ténu des rêves qui perdurent. C’est bien peu de dire que Shearwater mérite des éloges. Poussés par les vents ascendants, le combo reviendra sur scène à Paris au Bataclan, en première partie d’un autre groupe fameux. Guettez les et ne les manquez surtout pas ! |
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