Muse – Black holes and revelations (03/07)
« … Il nous fait bien reconnaître aujourd'hui que même s'ils nomment un morceau "Supermassive Black Hole", Muse avec son funk élégant et princier remonte dans notre estime comme peu de groupes en ont été capables par la passé. "Black holes and revelations" est tout simplement un album qui nous botte… »
Guillemots – Though the windowpane (10/07)
« …Alors que "From the cliffs" n'étaient qu'une compilation de singles et b-sides, très bonne au demeurant de Guillemots, ce disque est le premier véritable album d'un groupe qui flirte constamment avec la perfection pop ("We're here"). Le résultat, plus que le regroupement de titres indépendants, est une oeuvre plus cohérente, plus à même de s'installer sur la longueur parmi les choses importantes du moment… »
Thom Yorke – The eraser (11/07)
« …Comme sur les derniers disques de Radiohead, on retrouve cette manière de mélanger les mélodies pop les plus mégnétiques à un jeu sur les formes, à un jeu sur nos sens que Thom Yorke s'amuse à tromper en permanence ("Atoms for peace") par des constructions en forme d'illusion ("The clock). Magicien, Thom Yorke l'est depuis toujours mais illusionniste, c'est peut-être ce qui change avec Radiohead… »
The Pipettes – We are the Pipettes (17/07)
«…En deux singles ("Dirty mind" puis "Your kisses are wasted on me"), The pipettes, avec leur pop swing totalement 60's, désuète, anachronique et même un peu bébête, sont devenus de vraies copines. Des filles avec qui on passe un peu de temps avec toujours à l'esprit, quelques frivolités naïves si le besoin s'en faisait sentir… »
Razorlight – Razorlight (17/07)
« …Après un premier album mi-figue, mi-raison, Razorlight est de retour avec un nouveau disque tout autant indécis. Car malgré un savoir faire évident pour des morceaux pop outrageusement dans l'air du temps ("In the morning"), des titres qui peuvent séduire si on se laisse aller à un peu de facilité, il n'y a pas grand chose de concret, rien n'est fait pour durer ici…. »
The sleepy Jackson – Personality, one was a spider, one was a bird (24/07)
«…Les comptines pop teintées de folk se succèdent et nous mettent plein d'étoiles dans les yeux (le single "God lear your soul"). Brillantes au possible, ces chanson pop s'élèvent dans l'atmosphère pour toucher du doigt les cieux ("Devil was in my yard"). Comme un conte de fée sonore, Sleepy Jackson nous fait une nouvelle fois rêver… »
Sufjan Stevens – The avalanche (28/07)
« …Avec "The avalanche", Sufjan Stevens enrichit encore son panel. En lorgnant presque vers l'Amérique du Sud ("Henney Buggy"), le génial Américain montre que le songwriting ne lui suffit plus pour son expression artistique. Le résultat est étonnant et toujours aussi passionnant… »
Captain – This is Hazelville (14/08)
« …La pop atmosphérique et psychédélique de Captain est faite pour de grandes étendus qu'on traverses les yeux écarquillés et totalement hébété ("Frontline"). Il serait impossible d'attacher ou même d'emmurer cette pop trop avide de liberté… »
Outkast (21/08)
« …Après l'immense succès interplanétaire du double album "Speaker boxx/the love below" et de son signel "Hey ya", le duo Outkast revient avec un disque plus qu'attendu. Il s'agit de la bande originale de "Idlewild", film dont ils sont à la base. Avec des titres comme "Mighty O", on reconnaît immédiatement la patte Outkast… »
The sunshine underground (21/08)
« …on écoutait, on observait The sunshine underground comme n'importe quel groupe fraîchement débarquer. Puis avec les temps, avec d'autres morceaux ("I ain't losing any sleep ") nous avons commença à trouver ça bien foutu puis carrément bien. C'est ce balancement entre séduction et rejet qui donne à ce disque un coté le plus intéressant pervers et intrigant… »
Little man tate – Nouvel album (28/08)
« …Nouvelle sensation Little man tate défonce toutes les portes sur son passage, éloigne les oiseaux de mauvaises augures par deux riffs de guitares à nous couper le souffle ("What ? What you got?"). Ce rock martial et malin ne laisse rien aux autres, il prend toute notre énergie et on le défendra bel et bien. Il y a trop de talent là dedans pour être assimiler à la marmaille du moment… »
Piers Faccini – Tearing sky (31/08)
« …Piers Faccini est un songwriter parfait. Fécond, il donne à son écriture brillante, des accompagnements dignes et touchants ("Each wave that breaks"). Sa mélancolie palpable est comme une poésie triste, il n'y a rien de plus beau. A son écoute, on croirait rêver…. » |
