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Festival Les Inrocks 2005 (Paris)
 

par David Le Croller (20/11/05)

 
Extrait en musique

 

 
Article par I-Muzzik

 

Festival Les Inrocks 2005 (concert du jeudi 3/11, du samedi 5/11 et soirée PANIK du 4/11)

18 ans déjà que le festival des Inrocks rythme nos automnes, 18 ans que se succèdent des groupes connus ou en passe de le devenir. Cette année, un accent tout particulier avait été mis sur la découverte. Oublier un temps les têtes d’affiches encombrantes pour donner libre antenne à des formations pleines d’avenir. Effectivement, les belles surprises furent au rendez vous mais nous y reviendront…

Tant de soirées, tant de concerts et tant de musique qu’il nous était impossible de tout narrer. Nous irons donc droit au but, droit au rêve. Tout d’abord un rêve sauteur et plein de bulles, le rêve de Dionysos qui venait boucler ici sa mini tournée. La pop-rock indomptable et insoumise du quintet, nous mit le rire au cœur, un rire plein d’énergie et de positivisme. Matthias, toujours aussi charismatique nous gratifia même d’une belle escalade sur le balcon de la Cigale, une escalade vers des sommets de plus en plus élevés…Moins exubérant, Alexis HK nous fit aussi sourire ce soir-là. Chansons à textes, textes à chanter et à s’amuser, le parisien a un réel talent d’écriture et sait le faire partager. Vendredi soir, l’envie de danser se fait petit à petit une place, la soirée parisienne PANIK profitait de l’évènement pour proposer une nouvelle édition. La programmation originale rassemblait autour de la résidente Sylvie Marks, un panel de luxe. La soirée commençait par une jolie surprise, une mise en bouche de rock pour redécouvrir Grand National et aiguiser notre appétit. Puis ensuite, un des producteurs de hip-hop new yorkais les plus influent (Arthur Baker) et le bassiste de New Order (Peter Hook) pour une paire magique, un set partagé et un mix ravageur. James Holden complétait un tableau déjà bien rempli. Le maître de la house mis nos corps en surchauffe et nous accompagna une bonne partie de la nuit. Samedi, un peu fatigué, pour bien commencer la soirée, rien de mieux qu’un peu de calme et de douceur, justement Sufjan Stevens passait par là. Accompagné d’une escouade de musiciens à cordes et de trompettistes, l’américain nous fit déambuler sous sa plume et partager avec sincérité ses fresques bouleversantes…L’heure avançant, les jambes voulurent se détendre, The Go! Team s’en chargèrent et mirent un peu de rythme à la Cigale. Véritable accélérateur de salle, ils prirent un savoureux plaisir à mettre sans dessus dessous le public pour le préparer dans les meilleurs conditions à l’apparition du grand gourou : Stupeflip. Gagnant haut la main le prix de la plus belle mise en scène du festival, le duo français nous donna à vivre plus qu’un concert. Ce fut un spectacle, une incursion dans une société extraordinaire et inquiétante, un moment intense…Mais la plus belle surprise, ne fut pas la plus voyante. Un intermède de 10 minutes entre 2 concerts, un début désastreux plein de problèmes techniques mais qui fut vite, très vite oublié. Un homme et une guitare, une voix profonde qui nous charma pour longtemps, celle de Troy Von Balthazar. Un hawaïen au teint pâle, un demi inconnu puisqu’il fut dans un autre temps le leader des charismatiques Chokebore, groupe adulé par Nirvana. En 3 chansons, la messe était dite et le public médusé conquis à sa cause. Pari(s) réussi !

David LE CROLLER